À l’horizon 2024, plus d’un quart des ménages français investiront dans des équipements domotiques selon une estimation de Statista. Une demande croissante qui nécessitera les services d’un.e domoticien.ne, métier d’avenir auquel pourrait s’intéresser l’électricien.ne.

Les dernières données le confirment : le marché de la domotique est en plein essor. Si en 2019, le taux de pénétration des équipements domotiques connectés des ménages français était de 11,5 % selon le rapport « Smart Home » 2020 de Statista, il devrait atteindre 25 % d’ici 2024, soit près du taux de pénétration actuel des foyers américains.
De plus en plus d’électricien.ne.s y voient une belle opportunité d’évolution de carrière et se forment afin d’obtenir les compétences complémentaires qu’exige le métier de domoticien.ne.
Car ce poste repose sur la conception et la proposition de solutions techniques « afin de contrôler et programmer, de façon automatique et à distance, le chauffage, l'éclairage, les alarmes. […] [Le.a domoticien.ne] supervise le travail des dessinateurs d’études qui réalisent les plans, surveille l’avancement des travaux et procède à la mise en service de l’installation. »* L'emploi mobilise ainsi aussi bien des connaissances en électricité et électronique, en chauffage et climatisation, qu’en télécommunications et informatique.
Selon Jean-Claude Guillot, ancien président de la FFIE (Fédération française des intégrateurs électriciens), dont les propos ont été recueillis par Carrément artisans, « la domotique peut devenir un nouveau métier ou le prolongement du généraliste, d’autant que nous en faisons tous les jours sans en parler vraiment (économie d’énergie, confort, pilotage des installations…). » Toutefois, les phases de conception et de suivi impliquent un investissement personnel plus important.
*Fiche onisep complète