Selon les estimations du réseau européen des opérateurs de systèmes de transmission électrique, l’ENTSO-E, d’ici 2030, le vieux continent se dotera de près de 40 000 km de lignes électriques à haute ou très haute tension dont la moitié se composera de câbles terrestres et sous-marins.
Afin d’assurer le transport d’électricité en provenance de sources durables - telles que les éoliennes et les panneaux photovoltaïques - vers les centres de distribution et de consommation (maisons, véhicules électriques ou encore usines), près de 40 000 km de lignes électriques feront l’objet d’une rénovation ou d’une installation en Europe.
Un projet d’ampleur qui s’appuiera, à 50 %, sur les câbles d’alimentation (par voie de terre ou maritime) que fournissent les entreprises membres de l’association Europacable. Seront notamment utilisés :
- Des câbles dits « CC », pour courant continu, haute tension (jusqu’à 600 kV), pivot d’un futur système d’autoroutes électriques qui garantit l’approvisionnement de l’Europe sur de longues distances aussi bien sur terre qu’en mer.
- Des câbles dits « AC », pour courant alternatif , très haute tension (jusqu’à 500 kV) qui permettent d’étendre le réseau et facilitent l’intégration des énergies renouvelables.
- Des câbles d’alimentation haute tension (jusqu’à 150 kV) qui serviront les réseaux de distribution de plus en plus intelligents.
Et pour que l’introduction de ces nouvelles lignes électriques n'entravent le confort et à la qualité de vie des personnes qui logeront à proximité, Europacable propose de développer des sous-sols partiels afin qu’en complément des lignes aériennes, il y ait des câbles souterrains concourant au transport d’énergie à très haute tension.
En savoir plus sur l'ENTSO-E (en anglais)