Schneider Electric présente les résultats de son étude consommateurs sur leur perception et comportement d’achat vis-à-vis du Smart Home et des technologies domotiques intelligentes réalisée par Edelman Intelligence pour Schneider Electric.
Perception et comportement d'achat vis-à-vis du Smart Home : 5 informations clés à retenir
Depuis qu’elles sont entrées dans notre habitat, les technologies intelligentes ont mis toutes les commodités à notre portée en quelques clics. Toutefois, compte tenu de l’augmentation de la consommation d’énergie à domicile au cours des dernières années – une augmentation intensifiée par la crise sanitaire –, il devient de plus en plus évident que nos espaces de vie doivent devenir non seulement plus intelligents mais également plus responsables. Le fait est que le développement durable est aujourd’hui une priorité mondiale. Chacun a un rôle à jouer. Une récente étude réalisée à la demande de Schneider Electric examine les comportements en matière de consommation d’énergie et de domotique intelligente.
Zoom sur 5 données intéressantes révélées par cette enquête :
1. Alors que de nombreux sujets de préoccupation se disputent l’attention des consommateurs, « efficacité énergétique » résonne mieux que « développement durable » ou « changement climatique ».
Deux tiers des consommateurs pensent que l’efficacité énergétique de l’habitat est importante, mais seulement la moitié estime que les émissions de carbone représentent une menace et qu’il est impératif de réduire leur empreinte carbone.
Les consommateurs français se soucient modérément du développement durable et du changement climatique, mais ils sont plus nombreux que dans les autres pays à penser que la responsabilité de réduire les émissions de carbone incombe aux personnes (73 %). Moins de la moitié (45 %) pense que le gouvernement est responsable de réduire les émissions, mais même ces personnes jugent le gouvernement inefficace à cet égard : plus de deux tiers (68 %) estiment ses résultats médiocres.
Par rapport aux Européens, les Américains sont plus enclins à accorder davantage d’importance à tous les sujets, y compris au développement durable (60 %) – tandis que les Allemands sont plus enclins que dans les autres pays à juger importants le bien-être (50 %) et le changement climatique.
2. Pour les consommateurs, les responsables des émissions de carbone sont les sites industriels et les transports – peu d’entre eux, notamment les Américains,considèrent les bâtiments résidentiels comme sources de ces émissions. La plupart, surtout les Français, pensent que les entreprises et les gouvernements sont la clé pour réduire la consommation d’énergie, plutôt que de l’assumer eux-mêmes.
Moins de la moitié considère comme un devoir personnel de réduire la consommation d’énergie à domicile. En revanche, 41 % cherchent encore une solution leur permettant de suivre leur consommation d’énergie et des moyens de réduire leurs coûts –même si cela ne doit pas être au prix de leur confort.
La majorité des consommateurs français déclare avoir déjà fait des efforts en matière d’écoresponsabilité à domicile, en éteignant les éclairages et appareils électriques. L’installation de fenêtres à haute efficacité énergétique et d’une nouvelle isolation font également partie des principales mesures déjà prises par les propriétaires et par les hommes. Même si les non-propriétaires et les femmes sont moins enclins à prendre ces mesures, cela ne veut pas dire qu’ils y sont opposé s: 39 % des non-propriétaires et 34 % des femmes envisageraient d’installer de nouvelles fenêtre à haute efficacité énergétique et environ un tiers envisagerait une nouvelle isolation. Les non-propriétaires sont moins nombreux que les propriétaires à envisager la mise en place d’un thermostat intelligent (46 %).
Les consommateurs Américains sont très engagés dans les efforts de surveillance et de réduction de la consommation d’énergie, leur sens du devoir dans ce domaine est plus important (49 %) que dans les autres pays, de même que pour la recherchede moyens de suivre leur consommation (44 %).
3. La confidentialité, la cybersécurité et le coût sont un frein à l’adoption de la domotique intelligente. Toutefois, les possibilités d’économies d’énergie et d’argent – de même que la sécurité renforcée – suscitent l’intérêt des consommateurs.
À peine la moitié des consommateurs s’inquiéterait de la confidentialité de leurs données lors de l’utilisation d’appareils connectés et pense que les technologies domotiques intelligentes sont tout simplement trop chères. Ils sont cependant à peu près autant à s’intéresser aux économies que permettent ces produits au niveau des factures d’électricité. Plus de deux tiers reconnaissent les avantages de la domotique intelligente en termes de sûreté/sécurité. On note par ailleurs que les consommateurs se montrent en général assez ouverts quant à l’adoption d’appareils à plus faible consommation ainsi qu’à l’utilisation de matériaux de construction à haute efficacité énergétique – même s’ils coûtent plus cher.
4. Les utilisateurs reconnaissent que la domotique intelligente facilite la vie, rend leur habitat plus confortable et valorise leur bien, mais les avantages les plus importants dans tous les pays sont la sûreté et la sécurité à domicile, la réduction de la consommation d'énergie et la baisse des factures énergétiques.
Quel que soit le type d’appareils, les consommateurs qui utilisent la domotique intelligente sont satisfaits de leur achat et referaient de même si nécessaire. Ils déclarent que leur achat a été motivé principalement par la simplicité d’utilisation et les économies d’énergie.
Comme dans les autres pays, les consommateurs français considèrent que les principaux avantages des produits domotiques intelligents sont la réduction des factures et de la consommation d’énergie. Toutefois, ils apprécient également qu’ils renforcent la sûreté et la sécurité du logement – en particulier les baby-boomers.
Les Suédois, en particulier, considèrent que les principaux avantages sont la baisse de la consommation d'énergie (63 %) et les aspects pratiques (59 %), tandis que les Américains apprécient plutôt la baisse de leur facture énergétique (67 %) et le fait de pouvoir quitter leur logement l'esprit tranquille (55 %). Pour les Allemands, les avantages sont un confort accru à domicile (50 %) et ils s'intéressent à la possibilité de mieux gérer leur logement par la personnalisation (47 %).
5. La crise sanitaire a bouleversé le travail, l’enseignement et les modes de vie en général. Près de la moitié des consommateurs a envisagé de changer leur logement. Pour certains de ceux qui cherchent à changer, un logement équipé des technologies intelligentes pourrait être un excellent argument de vente.
Les changements que les consommateurs souhaitent trouver dans un nouveau logement sont très divers. Certains cherchent plus grand, alors qu’un sur cinq désire au contraire un logement plus petit. Un espace extérieur privé est également un critère essentiel de l’habitat idéal d’aujourd’hui. Un quart des consommateurs est prêt à payer davantage pour un logement équipé de technologies domotiques intelligentes. Plus d’un tiers estime que cela rend le bien plus attrayant et que ces équipements devraient être systématiquement installés dans les nouvelles constructions.
En ce qui concerne l’avenir, la plupart des consommateurs français (86 %) sont prêts à investir au moins un minimum dans l’amélioration de l’efficacité énergétique de leur logement au cours des trois années à venir – environ 2 340 € en moyenne. Si les propriétaires sont ouverts à des investissements considérablement plus importants que les non-propriétaires (3 036 € contre 1 279 €, en moyenne), près d’un tiers de ces derniers déclare vouloir investir jusqu’à 500 €.
Cette enquête en ligne de 13 minutes a été réalisée auprès de consommateurs du grand public entre le 31 juillet et le 11 août 2020. Il s’agit de consommateurs de quatre pays : États-Unis, France, Allemagne et Suède. 4 000 consommateurs au total ont été interrogés, soit 1 000 dans chacun des quatre pays, dont 694 propriétaires aux États-Unis, 604 en France, 500 en Allemagne et 565 en Suède. Les chiffres obtenus ont été pondérés afin de correspondre aux proportions démographiques de chaque pays en termes de sexe, âge et revenu.
Pour aller plus loin, consultez et/ou téléchargez le communiqué de presse.